Le journal La Provence d’Aix a publié un article sur le travail photographique de Bruno Palisson : “Bruno Palisson, un regard aixois aux rencontres d’Arles”
Le 7 juillet 2022, le journal La Provence d’Aix a publié un article dédié au travail photographique de Bruno Palisson, représenté par Art Trope Gallery.
L’Aixois Bruno Palisson est architecte à la ville mais il œuvre aussi dans un champ de l’art plastique. En l’occurrence après être tombé dans la marmite de la photo étant petit. Dès l’âge de 10 ans où son père lui avait offert une de ces vénérables boîtes à image Goldstein Goldy. Aujourd’hui objet de collection, elle sort des photos argentiques au format 6×9 d’une opulente définition mais avec seulement huit clichés par pellicule. Bonne école pour apprendre à peser son doigt avant d’appuyer sur le déclencheur, à l’inverse du mitraillage aveugle que le numérique autorise aujourd’hui aux débutants…
L’homme ne l’est plus. Il est publié dans des magazines spécialisés comme L’Œil de la Photographie, Fisheye ou Chroniques d’Architecture. Depuis 2018, il expose également son travail de Paris à Glasgow, via Bâle, Strasbourg, Fréjus ou Noirmoutier. Dont acté encore jusqu’au 3 septembre dans cette Babel de l’image que restent les Rencontres photographiques d’Arles. Plus précisément, au 3 rue Élie Giraud, où l’ Art Trope Gallery qui le représente, accroche une expo collective titrée Altérité: JE est un AUTRE.
Lui y participe avec sa série Équanimité dont il dit ceci: “Quoi de plus banal vers 50 ans que d’essayer de comprendre quel est l’essentiel de notre existence et de prendre du recul sur la course que nous menons au sein de notre société et d’essayer de remettre en perspective cette dernière étape de notre existence. Conjointement essayer de comprendre cette distanciation, cette anfractuosité effrayante, mais abstraite d’où la difficulté de l’appréhender, que nous continuons sans cesse d’agrandir avec la nature, jusqu’à la rupture, qui peut-être nous amènera à notre perte ? J’ai ainsi souhaité me rapprocher des éléments, la Terre, l’Air, l’Eau et le Bois qui me sont familiers et que – pourtant je ne regarde pas assez. J’ai observé, contemplé puis médité, je me suis mis à nu, tout au moins j’ai fait face sans tricher, afin de faire corps avec l’instant et ces éléments. Être avec eux, aller à l’essentiel, au plus simple et être au plus proche de nos origines pour peut-être mieux renaître et peut-être pour la première fois vivre. Ce sont ces retrouvailles avec nos origines, cette na ture, nous-mêmes, que j’ai souhaité vous faire partager.” Le fan de photo aixois qui ne reculera pas à parcourir les 75 km séparant ses pénates des arènes arlésiennes partagera donc…
Article paru dans le journal La Provence, le 7 juillet 2022