LE MAGAZINE THE EDGE PUBLIE SUR LE SALON COMPARAISONS, DANS LEQUEL APPARAÎT ARNAUD RINUCCINI
Retranscription de l’article réalisé par The Edge magazine
“Salon Comparaisons – Art Capital, Palais Ephémère, 13 février au 18 février. Stand C18.”
Organisé par le célèbre dandy photographe et figure emblématique de la vie parisienne, Fasnibay , le groupe « La Vie en Instantanée », dans son titre original, entre dans l’histoire en étant le premier à présenter la photographie au Salon Comparaisons. Créé il y a quelques années par l’artiste et artiste français Mezig , ce groupe éclectique rassemble des artistes venus d’Italie, de France, de Pologne, de Roumanie, de Suède, de la République tchèque et jusqu’au Pérou, reflétant des perspectives diverses. Ne se limitant pas aux frontières de la France, ce groupe voyage également à l’étranger dans des versions plus petites, élargissant ainsi sa portée et son influence.
À mesure que les tendances changent et évoluent, des regroupements naturels émergent au sein du collectif. Ces sous-groupes présentent des signatures distinctes et des thèmes récurrents, comme l’exploration des royaumes aquatiques représentée à travers les perspectives philosophiques absurdes d’ Arnaud Rinuccini. A l’inverse, on retrouve une poétique intime et sobre dans la photographie du peintre Lavenair. cette sérénité que l’on recherche à jamais capturée dans cet élément de l’été sans fin, de la jeunesse sans fin, de l’horizon sans fin. Gaia Adduchio , maîtrise des techniques analogiques, dévoile un portrait profond, révélant l’innocence qui est en elle, libérée des contraintes de la technique et des attentes. Ces diverses expressions enrichissent le récit collectif, offrant un aperçu multiforme de l’expérience humaine.
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe des comparaisons de salons , une brève leçon d’histoire peut s’imposer. Créé en 1954, le Salon Comparaisons a pour objectif de favoriser les relations entre artistes français et étrangers, en facilitant les rencontres et les comparaisons entre les différentes tendances de l’art contemporain. Cette approche unique offre une plateforme hautement organisée pour les artistes, chaque groupe étant organisé par un artiste ou un conservateur distingué.
Art Capital, l’entité institutionnelle hébergeant le Salon Comparaisons , est installée au Grand Palais Éphémère , un lieu temporaire lors des vastes rénovations de l’emblématique Grand Palais de Paris . Parallèlement, Art Capital présente le Salon des Artistes Français , le plus ancien du genre, datant de 1880. Ce salon, qui succède au Salon de l’Académie des Beaux-Arts, a de profondes racines historiques, avec des artistes et architectes qui lui sont associés. ayant contribué à la construction du Grand Palais lui-même, pour l’Exposition universelle de 1900.
Le Salon Comparaisons apparaît comme un contrepoids à l’art officiel, son comité développant une politique internationale en faveur des arts plastiques libres. En 1964, pour célébrer son dixième anniversaire, une importante exposition est organisée au Musée d’Art Moderne de Paris, présentant les tendances artistiques les plus marquantes de l’époque. Des artistes notables tels qu’Yves Klein, Christo, Max Ernst et bien d’autres ont exposé leurs œuvres, marquant un moment charnière dans l’histoire du salon.
Au cours de la dernière année de Rafael Nadal en tant que champion, son portrait, réalisé par Fasnibay , le portraitiste officiel des jeux à l’époque, a été dévoilé à Roland-Garros en 2006. Plus tard, il a été exposé parmi une collection d’une douzaine d’autres portraits, dont Federer , au Musée Roland Garros. L’un de ces portraits se trouve désormais dans la prestigieuse collection d’ Ai Suhiwama.
Le féminisme, l’activisme identitaire, l’écologie et l’art responsabilisant convergent dans une tapisserie vibrante de beauté. Parmi les pièces fascinantes présentées, un autoportrait du Mas Tassini Studio , une œuvre collaborative entre le défenseur des droits de l’homme et photographe Marco Tassini et Alexandra Mas , invitant les spectateurs à une exploration profonde de l’identité et de l’expression de soi. A côté de cette œuvre évocatrice, la photographie dynamique et insaisissable d’ Edmund Kurenia captive les sens, on ressent le sens insaisissable de la vie dans son art. Par ailleurs, l’imagerie sincère et saisissante de Denis Dabadier marque durablement, incarnant tant de questions dans un simple geste. De plus, le manifeste et l’exploration audacieuse de la photographe polonaise Anna Marchlewska enrichissent encore davantage le paysage artistique, offrant des perspectives stimulantes sur les questions écologiques.
Pas à pas et chemin après chemin, la photographie de « La Vie en Instantanée » inspire des récits entiers, capturant des moments qui s’intègrent parfaitement à la philosophie du groupe. Ces maîtres photographes, capables de saisir l’essence de la vie dans un seul cliché, incarnent l’éthos de la spontanéité et de l’intuition. Comme l’explique Roz Delacour , « la photographie est comme un jeu, où l’instinct guide l’objectif », mais derrière cette apparente simplicité se cache une profonde compréhension du symbolisme et de la composition.
En parlant de composition, le travail de Thiery Beyne témoigne d’une grande maîtrise. Son talent artistique, précédemment présenté dans notre magazine, reflète un amour profond pour le continent asiatique, dévoilant des créations à la fois intemporelles et évocatrices qui pourraient inspirer des Romains entiers.
Une nouvelle venue dans le groupe, la photographe italienne Claudia Bevilacqua , met son nom historiquement célèbre au premier plan, offrant un aperçu d’une époque révolue imprégnée de symbolisme féministe.
Et à la lumière de la récente poussée d’activisme féministe, incarnée par des personnalités comme Margo Robin et Greta Gerwig , les œuvres de Fabrice Sandré prennent une signification renouvelée. Autrefois perçues comme énigmatiques, les pièces de Sandré trouvent désormais un écho auprès d’un public plus large, à la pointe du changement sociétal. Allez Barbie, allez !!!
Je vous souhaite bonne chance, mes chers amis, et que l’exposition des 3000 artistes sous le toit du Palais Éphémère captive et inspire.